« Un rhizome ne cesserait de connecter des chaînons sémiotiques, des organisations de pouvoir, des occurrences renvoyant aux arts, aux sciences, aux luttes sociales. Un chaînon sémiotique est comme un tubercule agglomérant des actes très divers, linguistiques, mais aussi perceptifs, mimiques, gestuels, cogitatifs »
“Macrocéphale” a pour ambition de faire l’expérience artistique du rhizome.
“Macrocéphale“ propose de partager sur et dans le numérique (des contenus, des usages, des paradoxes, des possibles).
“Macrocéphale” invite à partager nos ressources, productions et références, à se laisser surprendre par ce qui hante nos mémoires numériques.
“Macrocéphale” propose de voir comment se connectent, se confrontent, s’assemblent nos sélections culturelles et intellectuelles, nos pensées, nos gestes et notre langage, ce qui circule sur nos machines et internet, voir en quoi ces matières nous habitent - ou non - individuellement et collectivement.
Par la connexion en rhizome, mettons en scène des devenirs, des possibles, non fixés, non préétablis, non ordonnés...
Cette proposition prend racine dans les Moments d'Invention 2016 qui ont eu lieu les 29 & 30 septembre 2016 à Nancy. Durant ces deux jours dédiés à “l'humanisme numérique” j'ai élaboré des assemblages ludiques, politiques, totalement subjectifs, de certaines entrées de la base de données Macrocéphale. Le rendu est à consulter ici : restitutions
Pour la suite, l’objectif est de pérenniser le projet et ses enjeux en développant son interface web et son expérience utilisateur. Ceci afin de pouvoir enrichir l’expérience de dépôt d’une consultation "active" de la base de données telle que j’ai pu la mener (rendant l’internaute auteur d’une potentielle production à partir d'entrées qu’il sélectionne).